Visite de Curitiba et ses environs

Le
Date du séjour : Du 23 au 28 septembre 2017

Nous quittons notre cocon familial à Ilhabela pour en retrouver un autre. C’est à Curitiba que nous allons passer une semaine au sein de la famille éloignée de Cédric. C’est l’occasion parfaite pour découvrir Curitiba et ses environs comme de vrais brésiliens !

C’est après un trajet en bus peu reposant que nous sommes accueillis comme des rois par la famille de Cédric : Glaucius et Véra, ainsi que leur fils Glaucius Filho. Nous retrouvons tout le confort d’une maison : bonne douche chaude, serviettes propres, produits de beauté et même une chambre rien que pour nous ! Vous n’imaginez pas comment ces choses peuvent faire plaisir en voyage !

Visite du centre-ville de Curitiba

Nous profitons d’un après-midi pour faire un tour du centre-ville de Curitiba.
La particularité de la ville : ses célèbres « stations tubes ». Ce système un peu particulier fait la fierté de Curitiba, ville reconnue au Brésil pour la très bonne organisation des transports en commun. De notre côté : impossible de s’en sortir sans avoir fait un itinéraire par Google Maps car il faut connaître les lignes pour pouvoir s’y retrouver.

Stations tube Curitiba
Les stations tube de Curitiba

Nous faisons un tour vers la praça Santos Andrade, à côté de laquelle se trouve l’université du Parana. Nous remontons vers le paço da Liberdade, où trône l’hôtel de ville, de style art-nouveau. Nous poursuivons jusqu’à la cathédrale, à côté de la place Tiradentes.

Praça Santos Andrade
La Praça Santos Andrade
L’université du Parana
L’université du Parana
Paço da Liberdade Curitiba
Le paço da Liberdade et l’hôtel de ville
Street art à Curitiba
Street art à Curitiba

Arrivés au Largo da Ordem, un tournage de film est en cours, avec comme personnage principal un gros bonhomme en slip orange. Glaucius nous expliquera plus tard que c’est un personnage phare de la ville : oil man.

Largo da Ordem
Largo da Ordem
Igreja da Ordem
Igreja da Ordem
Eglise à Curitiba
Une autre église à Curitiba

Après avoir observé ce singulier spectacle, nous repartons à pied voir la mosquée de Curitiba, puis la praça Osario, où l’on trouve de nombreux stands de nourriture internationale (Argentine, Chili, Mexique, Amazonie, etc …).

La Praça Osario
La Praça Osario

Nous retrouvons Glaucius, avec qui nous partons profiter d’un happy hour arrosé avant de rentrer.

Visite de Curitiba avec le bus touristique

Cette fois-ci, nous décidons de découvrir la ville plus en profondeur, sur une journée complète. Nos hôtes nous recommandent chaudement de prendre le bus touristique. Celui-ci part à 9h de la place Tiradentes. Le billet, avec 5 coupons, est au tarif de 45 reals. Chaque coupon permet une montée dans le bus. Il est donc permis de faire uniquement 4 descentes et remontées. Nous choisissons donc bien nos arrêts.

Le jardin botanique et le marché municipal

Nous descendons pour la première fois au jardin botanique. Nous partons visiter la serre, qui est plus jolie de l’extérieur que de l’intérieur.

Parc botanique de Curitiba
Le parc botanique de Curitiba

Après s’être reposés un peu dans le parc, nous marchons en direction du marché municipal ; celui-ci n’est pas très loin et cela nous évite d’utiliser un coupon de bus. Nous nous baladons entre les différents stands du marché et faisons un repérage en vue de cuisiner un bon risotto aux champignons pour nos hôtes. Les produits nous paraissent assez chers toutefois.

L’Opera de Arame

Nous grimpons à nouveau dans le bus touristique pour nous rendre à l’Opera de Arame. Il s’agit d’un opéra construit dans la nature, à côté d’un lac. L’architecture et le lieu sont remarquables, mais en dehors de ça, il n’y a pas grand-chose à voir.

L’Opera de Arame
L’Opera de Arame
L’Opera de Arame
Le cadre de l’opera de Arame est remarquable

Le parc Tingui

Nous repartons en direction du mémorial ukrainien, au parc Tingui. C’est l’occasion d’une petite balade et d’un court repos dans l’herbe du parc. Pourquoi court ? Car comme souvent au Brésil, les moustiques nous font bien passer l’envie de rester trop longtemps au même endroit.

Mémorial ukrainien du parc Tingui
Le mémorial ukrainien du parc Tingui

La tour panoramique

Dernière étape, la tour panoramique. Il s’agit d’une tour téléphonique de l’opérateur Oi. Elle dispose d’un point de vue panoramique à son sommet. L’entrée coûte 5 reals par personne. Un ascenseur nous mène jusqu’au sommet. Le reflet des vitres perturbe un peu la vision et ne permet pas de prendre de belles photos. La vue sur la ville n’est pas plus enthousiasmante que cela.

Le musée Niemeyer

Nous consacrons une bonne demi-journée au musée de l’œil, ou musée Niemeyer, à l’aspect plus qu’intrigant.

Le musée Niemeyer
Le musée Niemeyer, ou « musée de l’œil »

Avouez que ça donne envie d’en savoir plus !
Le musée a été conçu par Oscar Niemeyer lui-même. Coup de chance pour nous : nous sommes mercredi et l’entrée est gratuite (au lieu de 20 reals en temps normal) ! Les expositions temporaires comprennent des sculptures mais aussi des aquarelles mêlant art et architecture. La partie basse du musée expose des maquettes des bâtiments créés par Oscar Niemeyer, mais également des photos d’artistes. Le clou du spectacle ? La visite de l’œil. Malheureusement pour nous, cette partie était inaccessible au public lors de nos visites, ce qui nous a plutôt déçu.

L’Arena da Baixada et le parc Barigui

De retour de notre sortie culturelle, nous faisons la rencontre de Fabiano, le frère de Vera. C’est avec lui que nous partons arpenter la ville en soirée. Seul petit hic : il ne parle que portugais, et nous baragouinons à peine quelques mots de portugais. Eh bien figurez-vous que nous avons fait d’énormes progrès en une seule soirée seulement !

Fabiano nous amène voir le stade de foot de l’Athletico Paranaense : l’Arena da Baixada. Le stade a été construit pour la coupe du monde. Il s’agit du plus cher de tous ceux qui ont été érigés pour l’occasion. Le stade était fermé à notre arrivée, mais il est possible de le visiter en journée pour 20 reals.

Après être passés par le quartier de Santa Felicidade, direction le parc Barigui, by night. En se promenant dans le parc, nous avons la surprise d’apercevoir une dizaine de capibaras, en train de manger de l’herbe au bord du lac.

Capibara au parc Barigui
Un capibara au parc Barigui

Nous sommes tout fous alors que cela paraît totalement normal pour Fabiano (on a dû passer pour des dingues).

La churrascaria, expérience culinaire 100% brésilienne

Le moment est venu de tenter une expérience culinaire 100% brésilienne : la churrascaria !
La churasca-quoi ? Il s’agit d’un restaurant à volonté où des serveurs défilent, armés de broches sur lesquels reposent d’énormes morceaux de viande … Ils viennent ensuite la trancher à table, à la demande. Pas vraiment végétarien tout ça me direz-vous 😉 Emilie s’est régalée des accompagnements également servis à table : risottos, pâtes, mais également du gargantuesque buffet composé de salades, délicieux sushis et autres gourmandises … Chose particulière : il y a à table un petit dispositif qui permet d’indiquer si on veut être servi ou si nos estomacs sont remplis. Après quelques jours avec un budget un peu serré, nous étions aux anges avec cette profusion de nourriture et autres boissons à volonté ! Nous aurions aimé goûter à tellement de choses mais étions malheureusement limités par la taille de nos petits estomacs 😉

Soirée brésilienne dans un bar à samba

Dans la soirée, nous sortons accompagnés de Vera et Glaucius au bar Zepelin, où joue un groupe de samba. C’est habillés comme d’habitude, en mode randonneurs, que nous nous mettons à danser sur quelques airs de samba, la caïpirinha et les bières aidant. Heureusement, personne ne nous tient rigueur pour ce look représentant tout sauf l’élégance à la française ! Nous finissons la soirée sur la scène avec les musiciens pour une photo de groupe.

Bar Zepelin Curitiba
Cédric et Vera dansent la samba

A voir dans les environs de Curitiba

La plage de Caioba à Matinhos

C’est sous la grisaille que nous partons en direction de Matinhos et sa plage de Caioba, toujours accompagnés de nos hôtes. Par ce temps frais et gris, la baignade n’est pas de mise, mais nous nous promenons simplement. C’est également l’occasion de déguster un épi de maïs vendu le long de la plage, servi avec du beurre et du sel. Finalement, Cédric prend son courage à deux mains et pique une tête dans la mer agitée.

Plage de Caioba
Les Avencurieux à la plage de Caioba
Epi de maïs à Caïoba
Emilie déguste un épi de maïs à Caïoba

La petite ville coloniale de Morretes

C’est à Morretes que nous déjeunons au restaurant Madalozo. C’est une nouvelle occasion de découvrir des mets typiques de la région. Notre table finit totalement remplie de mets variés, dont deux barreados, plats typiques du Parana, à base de viande cuite à basse température pendant une vingtaine d’heures. Il y a tellement de nourriture que nous ne savons plus où donner de la tête ! Une fois rassasiés, c’est l’occasion de visiter le centre de cette petite ville coloniale, très mignonne, mais dont on fait le tour rapidement.

Déjeuner au restaurant Madalazo, à Morretes
Déjeuner gargantuesque au Madalazo
Morretes
Balade à Morretes
Morretes
Dans les rues de Morretes
Vera et Glaucius
Photo souvenir avec Vera et Glaucius

Passage par la Serra do Mar

Au retour vers Curitiba, il est possible d’admirer depuis la voiture la forêt atlantique de la Serra do Mar. Une petite route traverse la forêt dense. La végétation et les paysages sont fascinants malgré le mauvais temps.

C’est après une dernière journée en compagnie de nos hôtes, et un bon repas italien concocté pour eux, que l’heure est déjà venue de partir. L’hospitalité brésilienne est vraiment hors du commun et cette semaine en compagnie de la famille de Cédric n’est pas prête de s’effacer de nos souvenirs … Prochaine étape : Foz de Iguaçu, à la frontière avec l’Argentine.

Les spécialités brésiliennes à goûter

Le caldo de cana, ou « vesou » en français

Il s’agit d’un jus de canne à sucre. Les vendeurs de caldo de cana disposent d’une broyeuse, dans laquelle on y passe des morceaux de canne à sucre, qui sont broyés pour en extraire le précieux liquide. Vous vous en doutez, c’est assez sucré, mais c’est très bon aussi ! Le rhum et la cachaça sont d’ailleurs fabriqués sur une base de « caldo de cana » fermenté.

Le maïs dans les stands de rue

Rien de bien recherché : il s’agit simplement d’épis de maïs cuits et servis avec un peu de beurre et de sel, mais ça fait un bon en-cas pendant une grosse journée de visite. En plus ça ne coûte pas grand-chose …

Les crêpes au tapioca

Le tapioca est une fécule obtenue à partir des racines de manioc. Utilisé comme base pour une crêpe, fourrée avec du lait concentré et des fruits, c’est un très bon dessert. Nous vous recommandons chaudement d’y goûter ou de vous en préparer 😉

Les brigadeiros

Le pêché mignon de Cédric ! Il s’agit d’une confiserie ronde, hyper calorique. En effet, c’est un simple mix de beurre, chocolat et lait concentré. Pour les amoureux des douceurs sucrées !

Où manger à Curitiba ?

Churrascaria Batel Grill

La churrascaria Batel Grill, c’est THE PLACE TO BE pour goûter au fameux barbecue brésilien. Plusieurs viandes sont rôties à la broche et amenées régulièrement à table par des serveurs qui coupent la viande sous vos yeux. Les végétariens ne sont pas en reste car il est possible de piocher à volonté dans les somptueux buffets proposant salades, accompagnements, pâtes, etc … Pour environ 20€ (85 reals) vous pourrez vivre une expérience culinaire unique avec une nourriture délicieuse et des boissons à volonté. Le restaurant est souvent bondé le week end.
On vous laisse saliver en navigant sur le site du restaurant.

Un rodizio de pizza

Le principe est un peu le même que dans une churrascaria, sauf que cette fois, on y sert des pizzas. En cuisine, on prépare des pizzas à la chaîne, qui sont ensuite proposées à table par les serveurs. On prend une part quand ça nous plaît, ou on attend la prochaine. Que ce soit en version salée ou sucrée, vous pourrez manger des pizzas originales jusqu’à ce que votre estomac soit rempli, car là aussi, on mange à volonté. Nous avons même trouvé des pizzas avec des boules d’açaï glacé !

Rodizio de pizza
Cédric ne sait plus où donner de la tête avec toutes ces pizzas !

Les stands de la place Osario

Avec des stands de nourriture provenant de presque partout dans le monde, il y a le choix pour se régaler à petits prix ! Nous avons opté pour des burritos mexicains, pour seulement 15 reals par personne. N’hésitez pas à y goûter les espèces de crêpes brésiliennes à base de tapioca avec du lait concentré et des fruits, un vrai régal !

Où sortir à Curitiba ?

Bar Zépelin

Un petit bar à l’ambiance chaleureusement brésilienne, pour danser de la samba tout en buvant quelques bières ou caïpirinhas.

Bar do Alemão

Glaucius nous a fait découvrir ce bar, typiquement germanique, ainsi que sa spécialité : le « submarine ». Il s’agit d’une chope de bière contenant une autre chope plus petite de liqueur. Il est possible de récupérer la petite chopine comme souvenir. Pour la petite histoire, à l’époque les gens la volaient, aujourd’hui il est maintenant écrit sur le verre « ce verre a été volé honnêtement », et le tarif du souvenir est inclus dans la bière (environ 18 reals). Malheureusement, la petite chopine n’a pas fait long feu dans nos sacs 🙁

Bar do Alemão Curitiba
L’Allemagne en plein cœur de Curitiba, au bar do Alemão
submarine du Bar do Alemão
Le submarine du Bar do Alemão

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